Faisant suite au dossier de déclaration d’infestation de l’île de Tahaa à la loque américaine et des réactions d’apiculteurs observables dans les différents médias locaux et réseaux sociaux, le bureau de la communication de la présidence diffuse le message ci-dessous.Communiqué – point filière apicole
A noter dans ce document, l’attachement du pays à maintenir la règlementation en vigueur en matière de protection aux frontières et son engagement à réaliser une campagne généralisée de recherche de loque sur l’ensemble de la Polynésie française. Ces points fondamentaux avaient été demandés par Apis Porinetia lors des derniers échanges et semblent avoir été entendus.
Le premier garantit, autant que faire se peut, la nécessité de ne rien laisser rentrer susceptible de mettre la filière en péril au regard des menaces évoquées. Le second permettra d’obtenir une cartographie actualisée, de l’avancée du pathogène, sur des bases laboraoires. Ces mesures, néanmoins doivent s’accompagner d’une nouvelle organisation sanitaire, telle que nous l’avons proposée, de type GDSA (Groupement de Défens Sanitaire Apicole), incluant les acteurs de la filière et les services du pays.
Cette structure nécessite la création de nouveaux statuts, telles que des Techniciens Sanitaire Apicoles et des vétérinaires accrédités, issus du secteur privé.
D’autre mesures, telles que la rédaction d’un plan d’urgence Varroa par les services de la biosécurité, mise en place de ruchers sentinelles, préparation d’une pharmacie vétérinaire d’urgence, ont été demandé par Apis Porinetia. De récents échanges doivent permettre d’accélérer sur ces dossiers, qui ont déjà pris trop de retard au regard de l’avancée du Varroa (, Hawaï, Nouvelle Zélande, récemment La réunion…).
Rédacteur: Olivier VERGNET